Il
y avait le rire auprès des pâleurs
Il
y avait des cris, des rites, trop vite au cou
Il
y avait des hauteurs se moquant des malheurs
Il
y avait le court, le sourd et le lourd sur le mou
Il
y avait trente huit veuves sur la chaude chaussée
Il
y avait la mort parmi les humbles vies la nuit passée
Cent
chantaient et cinq cent marchaient
Les
faibles espérant goûter à l’Ouest le palais
Plein
de machines et de grincements aigus surtout
La
fille et l’autre fille qui se pianotaient mutuellement
Elles
venaient de sept régions arrosées par l’ange d’avant
Les
voix s’élevaient vers le firmament attendant un seul mot
Les
grands princes du monde se lèveront et diront encore
La
chimie, la magie et la fatuité au grand jour exposées
La
misère des cervelles malades prendra tout son confort
Les
beaux jours sont rares, attendez peuples trop vantés
Et
tout s’arrêta
Des
gestes pour la sieste
Des
vestes pour la peste
L’inceste
part du reste
Des
fesses pour la messe
Une
pause s’impose
On
pose des causes
Une
prose qui ose
Des
vers des clauses
Tout
se confirme
On
se confine
Plus
de tontine
Et
tout dandine
La
mort abonde
La
peur inonde
Le
contre-monde
La
fin du monde
Les
contacts tuent
L’hospitalité
tue
Les
visites tuent
Les
mains tuent
L’assistance
tue
L’amour
tue
L’air
tue
Et
la vie
Prend
sa
Pause…